Le gaspillage invisible : un enjeu mondial, des actions locales

Saviez-vous que la majorité du gaspillage alimentaire survient bien avant que les aliments n’atteignent votre frigo ? Au Québec, ce sont 1,2 million de tonnes d’aliments comestibles qui sont perdues chaque année entre la production et la distribution. Ce gaspillage représente 3,6 millions de tonnes de gaz à effet de serre, soit environ 4 % des émissions annuelles de la province. 

Heureusement, des initiatives locales, notamment en Mauricie, ont pour objectif de réduire ces pertes et de vous conseiller sur les meilleures pratiques à adopter. Plusieures seront présentes aux Délices d’automne, du 10 au 13 octobre, à l’Esplanade de l’Amphithéâtre Cogeco. Une occasion unique pour venir goûter, découvrir et apprendre sur la cuisine. 

 

UNE VARIÉTÉ DE PERTES

Avant de pouvoir réduire le gaspillage alimentaire, il faut d’abord bien le comprendre. Il se définit comme :  « Toute partie comestible d’un aliment destiné à la consommation humaine qui est détournée, dégradée, perdue ou jetée. »

Certains aliments sont plus à risque que d’autres, tant au niveau de la production que de la distribution. Parmi les causes principales, on retrouve :

  • La surproduction par les producteurs
  • Les aléas météorologiques et maladies
  • Le mauvais entreposage
  • Les exigences esthétiques imposées par les distributeurs

Source : RECYC-QUÉBEC

 

Cette stratégie vise à garantir l’approvisionnement, mais elle génère un gaspillage considérable lorsque les surplus ne trouvent pas preneur. 

La météo et les maladies fongiques jouent également un rôle majeur dans la qualité et la quantité des récoltes. Des événements extrêmes comme la grêle, le gel tardif ou les pluies torrentielles peuvent également causer des dommages irréversibles aux cultures, allant jusqu’à compromettre des récoltes complètes. 

Le stockage est un facteur critique pour préserver la fraîcheur des aliments. Par exemple, chaque heure d’entreposage inadéquat peut réduire la durée de vie d’un légume d’une journée, ce qui a un effet considérable sur les produits ayant une durée de conservation de 30 jours. Un entreposage négligé accélère la détérioration, favorise les pertes et compromet la salubrité. 

Enfin, les normes esthétiques imposées par les grandes chaînes de distribution relèguent souvent les qualités nutritionnelles des aliments derrière leur apparence visuelle. Des légumes parfaitement comestibles sont écartés simplement parce qu’ils ne répondent pas aux critères de calibrage ou de couleur. Cette pratique contribue directement au gaspillage alimentaire, alors que ces produits pourraient être valorisés autrement. 

 

NOS SOLUTIONS

En tant que consommateurs, nous avons un rôle à jouer, autant dans nos habitudes à la maison que dans le choix de nos distributeurs. Le dimanche 12 octobre, la programmation de l’Atelier Énercycle propose justement 2 activités remplies de trucs, d’astuces et de pistes concrètes en lien avec les habitudes de consommation et le gaspillage alimentaire:

  • À 14 h : AgrÉcoles vous montrera comment récolter et valoriser ce qui se trouve dans le jardin, dans la forêt ou dans la cuisine !
  • À 16 h 30 : Audrey Dupuis-Adam viendra démystifier l’achat local et partager des astuces pour économiser sans compromettre votre santé.

Choisir des distributeurs locaux est une façon concrète de réduire le gaspillage alimentaire. Cela permet de limiter les pertes liées au transport et les émissions qui en découlent.

Une autre façon de s’attaquer au problème de gaspillage à la source : le glanage. « Le glanage est une pratique ancienne qui consiste à récolter les surplus d’une ferme maraîchère, d’un arbre fruitier ou d’un jardin privé afin de limiter les pertes alimentaires. » Une mission que Cultive le partage porte fièrement depuis plusieurs années et qu’ils auront le plaisir de vous faire découvrir lors de leur café-causerie sur les micropousses le 11 octobre à 13 h 30.

 

LES DÉLICES DURABLES

Pour un développement durable, il faut prendre soin de nos ressources. C’est pourquoi Les Délices d’automne mettent en place diverses actions pour réduire leur empreinte écologique, proposer des alternatives durables et bonifier leurs opérations. L’événement sensibilise les visiteurs et les exposants à adopter des pratiques responsables.

 

Cette démarche, à la fois verte, sociale et économique, se bonifie chaque année et génère des retombées positives pour la communauté, les producteurs et les restaurateurs locaux. Les Délices d’automne sont aujourd’hui reconnues comme un leader de l’événementiel agroalimentaire au Québec, et détiennent la certification niveau 3 de la norme BNQ en gestion responsable d’événements. L’événement a également reçu le prix Le Grand Vivat 2024, une distinction prestigieuse qui récompense les initiatives écoresponsables au Québec.

 

4 JOURS 1 RENDEZ-VOUS

Ensemble, faisons le choix de mieux consommer et d’optimiser nos ressources. Venez en apprendre davantage sur les pratiques à adopter lors des Délices d’automne, à l’Esplanade de l’Amphithéâtre Cogeco du 10 au 13 octobre 2025.

 

 

Un article en collaboration avec



Sources :

Canada.ca
Love Food Hate Waste
Nousantigaspi.com
recyc-quebec.qc.ca
radio-canada.ca
lapresse.ca